Laurent Gras et Cécilia Lagarde, de l’observatoire de la formation de l’ÉNAP, ont présenté une conférence et participé à une table ronde sur l’ensemble des productions de leur service, les usages qui sont faits de ces publications et leurs stratégies de diffusion.
En la présence de nombreux représentants d’autres observatoires (ENPJJ, ODIF, INJEP, ONPE, ODPE) et d’un public composé d’étudiants, et d’avocats mais également de travailleurs sociaux, de chercheurs et chargés d’étude, de formateurs, Laurent Gras et Cécilia Lagarde, de l’observatoire de la formation de l’ÉNAP, ont présenté une conférence et participé à une table ronde sur l’ensemble des productions de leur service, les usages qui sont faits de ces publications et leurs stratégies de diffusion.
La richesse des communications et des échanges montrent qu’en dépit de la variété des objets d’étude traités, de nombreuses problématiques sont partagées : le positionnement de ces services au sein de leur organisation, la validation de leurs études et recherches, leur légitimité, les limites de leurs investigations, la gestion des commandes, l’opérationnalité des résultats, la collaboration entre chercheurs et professionnels de terrain, la récurrence des approches statistiques et l’apport de méthodes qualitatives, la distinction entre études/recherches et consultations, la rédaction de documents flash, le rapport avec l’intelligence artificielle, le travail d’équipe, leur multidisciplinarité, les enjeux et tensions engagés dans la définition d’indicateurs pertinents, la connaissance des institutions et des cultures professionnelles, le partenariat, le cadre légal des observatoires, la protection des données, l’indépendance et/ou l’autonomie de ces services vis-à-vis du cadre professionnel au sein duquel ils évoluent, et enfin, la collaboration heureuse des membres de ces équipes et le sens qu’ils donnent à leur action.
Les discussions sur ces thèmes ont suscité autant de débats entre tous les représentants des observatoires, qui ont trouvé dans cette journée des réponses à leurs interrogations, des idées et des pratiques innovantes, et surtout le partage d’un état d’esprit commun dédié à leurs missions : celle de produire des données fiables, certifiées par l’application de méthodes scientifiques, dont l’usage a pour visée d’améliorer les dispositifs relatifs à leur champ d’investigation respectif (formation professionnelle, protection de l’enfance, vie universitaire et condition des étudiants, éducation populaire…). »
Nos vifs remerciements à l’ENPJJ pour avoir organisé cette journée d’étude pleinement réussie.