La Direction de la recherche et de la diffusion (DRD) se compose de personnels issus des métiers de la recherche, de la documentation, de l’édition et de l’administration pénitentiaire. Elle est constituée d’un Département de la recherche, d’une Unité Edition-Presses de l’ENAP et d’un Département des ressources documentaires, historiques et des actions culturelles.

La DRD est dirigée par Paul Mbanzoulou – pénaliste, docteur en droit, titulaire d’une habilitation à diriger des recherches (HDR) et d’une maîtrise de psychologie –, lequel est secondé par son adjointe Sara Di Santo Prada – attachée principale d’administration de l’Etat et docteure en littératures comparées.

Le Département de la recherche (Centre interdisciplinaire de recherche appliquée au champ pénitentiaire et Observatoire de la formation), l’Unité Edition et les Presses de l’ENAP sont placés sous le pilotage direct de Paul Mbanzoulou, tandis que le Département des ressources documentaires, historiques et des actions culturelles (Centre de ressources sur l’histoire des crimes et des peines, Mission Culture et Médiathèque Gabriel Tarde/Archives) est placé sous pilotage direct de Sara Di Santo Prada.

Une recherche opérationnelle appliquée aux métiers et pratiques professionnelles

Cette activité est conduite par le Centre interdisciplinaire de recherche appliquée au champ pénitentiaire (Cirap) qui a pour fonction d’analyser les problèmes et les enjeux contemporains liés aux mesures et sanctions pénales, en contribuant à une meilleure connaissance des institutions pénales, des pratiques professionnelles et de la population pénale.
Ces recherches, qui s’inscrivent dans trois axes (institutions pénales et sens de la peine ; acteurs et pratiques professionnelles ; populations pénales et institutions), sont initiées en réponse aux appels d’offre, aux commandes institutionnelles ou à la suite de propositions émanant des chercheurs.
Par la problématisation des questions traitées, le Cirap accompagne les réflexions de l’administration pénitentiaire en lui permettant de tirer profit des éclairages scientifiques. Il développe une politique de diffusion en direction de ses différents interlocuteurs scientifiques, institutionnels et professionnels.

Une connaissance des publics et une évaluation des dispositifs de formation

L'Observatoire de la formation produit des études et travaux statistiques, notamment sur :

• le profil sociodémographique des élèves et stagiaires ;
• le processus de socialisation professionnelle à partir des représentations qu’ils ont de leur métier ;
• l’évaluation des dispositifs de formation ;
• les questionnements liés à la formation et à l’hébergement.

Une valorisation des ressources et services documentaires

Composée de deux centres de ressources, la Médiathèque Gabriel Tarde capitalise et diffuse auprès des publics en formation toutes les informations et documentations relatives à l’exécution des peines :

• un lieu d’information actualisée, qui réunit aujourd’hui plus de 24.000 ouvrages contemporains, 100 périodiques, 1.800 mémoires, un fonds de vidéos et de documents numériques, non seulement sur le champ pénitentiaire, mais également sur les thématiques connexes propres à enrichir les enseignements ;
• un centre de ressources historiques, qui assure la conservation et la valorisation de toutes les ressources françaises et étrangères liées à l’histoire de l’exécution des peines, soit plus de 20 000 documents, ouvrages, revues, vidéos, accessibles depuis un catalogue informatisé.

Une mission culture - en construction

Dans une approche pluridisciplinaire et transversale avec les différents département de l’école, l’art et la culture ponctuent le parcours de professionnalisation des apprenants.

Une plate forme d’édition au service des activités de formation et de recherche

Une plateforme d’édition traite et concrétise les multiples projets éditoriaux issus des différents services. Ces projets sont pris en charge par une équipe spécialisée en PAO, qui met en production les publications réalisées, soit en interne grâce aux moyens développés par l’atelier de reprographie, soit en externalisation auprès d’imprimeurs spécialisés.