Le lundi 22 septembre 2025, l’École nationale d’administration pénitentiaire (ENAP) a vécu une journée marquée à la fois par la solennité du souvenir et par la fierté de l’avenir.
Un temps de mémoire
Comme chaque année, l’ÉNAP s’est associée à la journée nationale du souvenir en hommage aux personnels de l’administration pénitentiaire décédés ou gravement blessés dans l’exercice de leurs fonctions.
Un moment de recueillement a rappelé le drame du 22 septembre 1971 à la maison centrale de Clairvaux, où furent assassinés Nicole Comte, infirmière, et Guy Girardot, surveillant pénitentiaire, tous deux âgés de 25 ans. Leur mémoire demeure gravée dans l’histoire de l’institution.
La cérémonie s’est poursuivie par le dépôt de gerbes et d’une minute de silence, suivie de la lecture du message de M. Gérald Darmanin, Ministre d’État, garde des Sceaux, Ministre de la justice, par Monsieur Daniel Barnier, préfet de Lot-et-Garonne.
Un temps de fierté
Cette journée a également marqué l’accueil officiel de la 222e promotion d’élèves surveillantes et surveillants pénitentiaires. Il s’agit de la première promotion à bénéficier d’une formation portée à huit mois, enrichie par l’intégration du module « équipe de sécurité pénitentiaire ».
À travers cette évolution, l’ÉNAP réaffirme son exigence et son ambition pour former des surveillantes et surveillants garants de la sécurité, mais aussi du respect de la dignité et de la réinsertion des personnes placées sous-main de justice.
Des valeurs réaffirmées
Cette double cérémonie a mis en lumière les valeurs portées par l’ÉNAP et par l’ensemble de l’administration pénitentiaire : intégrité, impartialité, probité, dignité, loyauté, mais également honneur et courage.
Aux élèves de la 222e promotion, il a été rappelé que leur parcours sera exigeant, guidé par deux piliers essentiels : discipline et solidarité. L’uniforme qu’ils portent désormais confère des prérogatives mais impose surtout des devoirs.
En ce 22 septembre 2025, l’ÉNAP a donc conjugué mémoire, transmission et engagement, affirmant à la fois la résilience de l’institution et la fierté de voir se lever une nouvelle génération de professionnels au service de la justice et de la sécurité de notre pays.