Cérémonie de fin de formation de la 212ème promotion de surveillants
Vendredi 12 août 2022 étaient réunis la 212e promotion de surveillants pénitentiaires pour clôturer leur formation, en présence des membres de la direction de l’École, des autorités élues, civiles et militaires, de l’unité de formation des surveillants, des familles des élèves et des personnels de l’École.
La promotion compte 295 élèves, entrés en formation le 28 février 2022 pour une durée de 6 mois. Leur principale perspective professionnelle est la montée en grade vers des fonctions d’encadrement. Les élèves originaires des Outre-mer représentent 28% de cette promotion.
Un discours de Thierry Donard, directeur adjoint de l’administration pénitentiaire était lu par Christelle Puech, cheffe de l’unité de formation des surveillants et maître de cérémonie.
Le directeur adjoint soulignant notamment l’exigence de leurs missions : « Ainsi, le corps des surveillants pénitentiaires est le premier des rouages indispensables à la bonne prise en charge des personnes placées sous-main de justice dans nos établissements pénitentiaires. Dans vos fonctions il n’y a pas de place pour la routine, l’indifférence ou l’ennui. Je sais pouvoir compter sur vos qualités professionnelles et votre investissement pour faire preuve tout à la fois d’un sens de l’observation et d’une autorité proportionnée, de rigueur et de stabilité, d’écoute et d’impartialité, d’aptitudes au travail de jour comme de nuit, d’ouverture d’esprit et de votre capacité à travailler en équipe. »
Lire le discours du directeur-adjoint de l’administration pénitentiaire
Promotion Mireille Delmas-Marty
Mireille Delmas-Marty, docteure en droit et agrégée de droit privé et de sciences criminelles, ancienne juriste et enseignante a été choisi comme nom de baptême pour la 212e promotion de surveillants pénitentiaires.
Le délégué de la promotion a prononcé un discours encourageant et positif à l’égard de ses collègues : « Nous nous devons de respecter une déontologie. Nous nous devons d’être exemplaire. Nous nous devons de respecter les règles, le droit car nous représentons cet Etat de droit qu’il faut défendre […] La confrontation de la théorie et de la pratique est une problématique qui ne cessera d’interroger. Hier. Aujourd’hui. Demain. Beaucoup d’entre nous en ont déjà fait l’amère expérience : la théorie est parfois difficile à appliquer sur le terrain […] Il y a parfois, en effet, des obstacles. Personne n’a dit que cela serait facile. Mais même en présence d’obstacles, même face à l’adversité, n’oublions pas qu’elle n’en demeure pas moins un objectif à atteindre. Gardons à l’esprit cet idéal qui, s’il n’est pas atteignable aujourd’hui, doit malgré tout être poursuivi demain. Ne tombons pas dans la facilité. N’oublions jamais que la règle demeure. Cette règle doit guider notre pratique. »