Armine Narimani a pris ses fonctions en tant que de chef de cabinet à l’ÉNAP le 1e mars 2024

Armine Narimani a pris ses fonctions en tant que de chef de cabinet à l’ÉNAP le 1e mars 2024

Publié le : 11/03/2024

Le cabinet comprend l’unité des relations internationales, l’unité communication-évènementiel et le bureau des affaires générales. Monsieur Narimani sera en outre en charge du protocole, de la mise en œuvre du contrat d’objectif et de performance, du déploiement d’un plan éco-responsable pour l’ÉNAP et des relations avec le réseau des écoles de service public (RESP).

Le cabinet est directement rattaché au directeur de l’ÉNAP.

Portrait :

Quel est votre parcours professionnel ?

Armé d’un bac scientifique et ayant obtenu un diplôme d’ostéopathe après 6 années d’études, j’ai travaillé en cabinet durant 6 ans. C’était une première façon d’être dans une relation d’aide. Désireux d’opérer un virage professionnel et de réaliser un rêve d’enfant, je me suis ensuite engagé dans la police nationale. C’est un service public au sein duquel j’ai travaillé pendant 10 ans, occupant différentes fonctions, très opérationnelles, d’abord au sein d’une brigade anti criminalité (BAC), puis en dirigeant une colonne d’intervention.  Ces fonctions m’ont sensibilisé aux différentes formes de précarité (économique, familiale, éducative, en termes de santé et d’addictions) que rencontraient les usagers auxquels j’étais confronté. C’est ce qui m’a amené naturellement vers les métiers de l’insertion et de la probation, pour tenter de mieux comprendre et prendre en charge ces problématiques qui me semblent souvent liées au parcours de délinquance. C’est pourquoi j’ai passé le concours de directeur pénitentiaire d’insertion et de probation en 2020 (14e promotion de DPIP). Suite à la validation de ma formation, j’ai exercé comme DPIP à Ajaccio durant deux ans et demi.

Qu’est-ce qui vous a attiré dans le poste de chef de cabinet à l’Enap ?

C’est une création de poste, il y a donc une dimension de challenge qui a attiré mon attention. C’était aussi une façon d’opérer un rapprochement avec mes attaches familiales, tout en relevant un nouveau défi professionnel. Il me tient à cœur de travailler dans un environnement dans lequel je peux mettre en place de nouveau projets, en œuvrant en transversalité avec de nombreuses équipes, tout en m’appuyant sur mes expériences antérieures.

Avec presque trois années de recul depuis votre fin de formation de DPIP, quel regard portez-vous aujourd’hui sur l’Enap ?

Je suis ravi d’y revenir en tant que personnel, ce qui me permet de mieux découvrir des facettes un peu moins perceptibles quand on est en position d’élève : Des équipes extrêmement motivées, mobilisées, directement ou indirectement, pour la formation, des projets nombreux et ambitieux, qui mobilisent toutes sortes d’expertises, pour que l’école puisse proposer des formations de qualité dans un cadre de vie sans cesse amélioré. Je suis impatient d’apporter ma contribution à cet édifice.